Qui suis-je ?

Tenir un blog, c’est quand même une aventure personnelle (bien que ce soit au service des autres). Je me suis donc dit qu’il était logique que je vous parle un petit peu de moi, que vous sachiez qui écrit les articles que vous lisez, qui se cache dans l’ombre des mots.

matthieu
Ca, c’est moi !

Donc je suis Matthieu,  je suis né en 1984 (je vous laisse calculer mon âge) et j’habite à Clermont-Ferrand (j’ai d’ailleurs toujours vécu en Auvergne).

Quand j’étais petit

Quand j’étais petit, j’étais un jedi…

Ah mince, je me trompe tout le temps, je recommence… Quand j’étais petit, je voulais être caissier en supermarché, je pensais que c’est eux qui gagnaient l’argent que les clients leur donnait 🙂. Et puis, c’est rigolo de faire biper tous les articles !

Puis au moment de faire mon choix d’orientation en seconde, j’ai trouvé le métier que je voulais faire, actuaire. Vous êtes certainement très peu à savoir ce que c’est, alors voilà la définition :

Un ou une actuaire, du latin actuarius signifiant un fonctionnaire qui faisait la tenue de livres comptables dans l’antiquité romaine, est un professionnel spécialiste de l’application du calcul des probabilités et de la statistique aux questions d’assurances, de prévention, de finance et de prévoyance sociale.

Premiers pas sur Internet

C’est également à cette période que j’ai créé mon premier site Internet, pour le loisir (site faisant référence à une actrice américaine que j’apprécie beaucoup à ce moment-là). Nous sommes alors en 1999, globalement au début de l’Internet dans les foyers (souvenez-vous les 3 heures mensuelles à partager entre tous les membres de la famille 😄).

Concernant les études, j’avais donc le choix entre un cursus ES ou S, sachant qu’une bonne maîtrise des mathématiques ferait certainement la différence pendant les études supérieures d’après ce qu’on m’avait dit.  J’ai donc choisi S. J’ai raté mon bac la première fois (avec un magnifique 4 coefficient 9 en maths), mais je l’ai eu la deuxième, ouf 😓.

Me voilà ensuite parti pour une fac d’économie et de gestion. J’avais du retard dans les matières économiques, mais c’est vrai qu’en maths j’avais de l’avance sur les autres, c’est toujours ça de pris.

Mais bon on avance en stat et en probabilités en 2ème-3ème année, et ça ne me plaît pas du tout en fait, j’ai pas envie de passer ma vie là-dedans !!!

En troisième année, j’assiste à la conférence d’un chef d’entreprise qui m’inspire. Il s’agissait du PDG du site de jeux en ligne à succès prizee.com pour ceux qui connaissent. Il faut savoir qu’à la même époque, j’étais en train de créer, avec un ami développeur, un site dans le même domaine (quizz, jeux à gratter en ligne, …).

Cette conférence a marqué en moi un changement majeur. Et ayant toujours eu l’âme d’un entrepreneur, je savais qu’il fallait que je m’oriente dans cette direction, sans savoir quoi faire exactement.

Je continuais donc mes études avec un Master Marketing, Management et Développement de Projet, j’ai également eu l’occasion d’interviewer le PDG de Prizee, et c’est seulement pendant ces deux années que j’ai trouvé les études intéressantes.

Fin d’études, enfin

Mon stage de fin d’études se passait bien (j’étais Assistant Category Manager chez Euromaster Europe, ça pète comme nom), ma dernière année de Master aussi, mais je savais déjà que je ne voulais pas monter travailler à Paris dans une grosse boîte et rentrer très vite dans un rythme métro boulot dodo qui ne m’aurait pas convenu.

Depuis environ 3 ans surtout, je m’intéressais d’assez près au référencement naturel, pour mes besoins personnels par rapport à quelques sites Internet que j’avais déjà créé durant les 10 dernières années. J’ai donc profité de ma dernière année d’études pour appréhender le référencement naturel non pas comme un loisir personnel, mais comme une compétence professionnelle que je pouvais vendre.

Le référencement naturel consiste à positionner un site Internet plus haut que ses concurrents sur les mots-clés qui peuvent apporter du trafic qualifié. Tout se passe sur Google. C’est une sorte de jeu du chat et de la souris entre ce que l’on met en place et l’algorithme de Google qui évolue sans cesse. Je trouve cela passionnant, et avant d’être un métier, c’est un jeu. Ca me convient bien.

D’étudiant à entrepreneur

Tout de suite à la sortie des études,  j’ai créé mon auto entreprise de référencement naturel, nous sommes alors en 2009. En parallèle, pendant six mois,  j’ai un petit boulot, tôt le matin, pour payer le loyer et la nourriture, le temps que l’activité se lance. Et accessoirement, le temps que je comprenne qu’il est difficile de fixer ses tarifs, que gagner 100€ pour 3 jours de boulot (soit 21 heures environ) n’est pas rentable (surtout qu’il ne reste que 75€ après avoir payé les charges (et encore, les charges sont réduites en auto-entreprise).

Au bout d’un an j’avais quasiment l’équivalent d’un SMIC. Et encore un an après, en 2011, j’ai transformé l’auto entreprise en EURL (vive les charges à + de 40% maintenant).

Dans mon parcours, j’ai eu l’occasion de travailler avec le PDG de Prizee, qui a créé une autre entreprise ayant un lien avec le référencement naturel. C’est drôle tout de même ce fil rouge !

Un an après, en 2012, je souhaite élargir mon domaine d’action, et le e-commerce m’attire. J’ai déjà eu une expérience loupée l’année précédente, je décide alors de faire les choses dans les règles cette fois-ci et de voir plus grand. Étude de marché, tableau  prévisionnel, recherche de prêt, …

Quelques mois plus tard, le 14 juillet 2012, la boutique en ligne Déguiz fêtes voyait le jour.  On y trouve + de 15 000 déguisements, accessoires et décorations de fête.

Pendant cinq ans, je suis resté sage, et je n’ai pas lancé d’autres projets d’envergure pour me concentrer sur ceux déjà en route.

Et en 2017, je me lance dans cette aventure de blog Vivre ses émotions, pour plusieurs raisons :

  • j’ai beaucoup appris sur moi-même lors des deux dernières années, j’ai eu l’occasion de me poser des questions sur des éléments plus plus profonds de la vie, que je n’avais pas encore réalisé jusque-là.
  • mon travail de référencement naturel ne me plaît plus comme au début. Je pense avoir atteint la taille maximum que je voulais donner à cette entreprise, j’ai l’impression d’avoir un peu fait le tour. De plus, les relations avec les clients sont souvent basées sur l’argent, et je ne trouve pas cela toujours très sain. De plus, le fait de mettre certaines actions en place uniquement pour Google (comme par exemple le fait d’écrire des textes optimisés sur un mot-clé, sans pour autant qu’il ait une réelle valeur ajoutée pour l’internaute : c’est comme ça, il faut beaucoup de texte et quantité/qualité ne sont pas toujours possibles selon les budgets disponibles), fait qu’aujourd’hui, même si j’ai le luxe de choisir mes clients et que tout se passe pour le mieux, il me manque quelque chose dans ce travail, je ressens le besoin d’apporter plus de valeur humaine avec ce que je fais.

Apporter de la valeur en aidant les autres, c’est exactement ce que je tente de faire avec ce blog, qui traite des émotions, élément qui peut apporter beaucoup à chacun d’entre nous, j’en suis sûr.

À moi d’arriver à vous transmettre un maximum de choses à travers ce blog. Et ça passe par beaucoup de choses à apprendre de mon côté, et j’en suis heureux, j’avais envie d’apprendre, d’apprendre, d’apprendre, et de partager.

Il ne me reste plus qu’à vous dire à très bientôt.